Goélette Cardabela/Équipements/Autres équipements/Version imprimable
- Sommaire
Chapitre, titre de chapitre.
1 Mouillages
2 Anti-roulis, chaînes et cordages, ancres
3 Voilerie
4 Équipement des mâts
4.1 Antennes de communication (émission-réception)
4.2 Antennes de réception
5 Électronique
6 Sécurité
7 Cuisine
Cette page est destinée à une lecture rapide. Le gros équipement de La goélette Cardabela est déjà bien commenté dans les autres articles.
Le contenu des sections de cet article sont des commentaires sur les équipements, plus ou moins importants, que l'on trouve sur la plupart des bateaux de plaisance.
De nombreux sujets pourraient être ajoutés, la question est : « Ont-ils de l'intérêt à être commentés ? »
Mouillages
modifier- Guindeau, chaîne :
Le guindeau doit être capable de remonter le poids total de la chaîne et de l'ancre la plus lourde du bord (40 kg) + 55 mètres de chaîne de 12 mm à 3,24 kg/m, soit au total : 218 kg. On peut parfois aider le guindeau avec le manche de remontée manuelle.
La charge de rupture de la chaine de 12 mm est de 7OOO kg. À défaut d'un bon frein sur le guindeau il faut utiliser une main de fer pour chaîne de 12 mm.
Les coups de boutoir peuvent rompre ou casser le mouillage. Afin d'éviter le pire on peut utiliser des matériaux élastiques, le plus classique est le pneu d'automobile encombrant et pas facile à conserver à bord. On peut aussi alourdir le mouillage avec des gueuses de plomb ou d'autres matériaux lourds.
Anti-roulis, chaînes et cordages, ancres
modifier- Ancre flottante :
Elle sert surtout à maintenir le bateau face aux vagues du vent.
Lorsque l'ancre flottante passe au sommet d'une vague elle perd son efficacité car le sommet de la vague est soufflé par le vent.
Il faut que l'ancre flottante ait suffisamment de surface pour que la force de retenue empêche le bateau de virer par l'étrave lorsque le bateau est soumis à de fortes vagues qui le font culer.
On peut aussi frapper le cordage de l'ancre flottante à l'arrière du bateau. La poupe est moins soumise au fardage latéral mais attention aux vagues déferlantes qui remplissent le cockpit d'eau de mer alourdissant ainsi dangereusement l'arrière du bateau. Voir virer à culer
Voilerie
modifier- Enrouleur :
C'est vraiment un plus. Le génois monté sur enrouleur remplace avec succès le foc yankee difficile à affaler sans risque de chute à la mer en bout de beaupré. L'enroulement du génois fait remonter le point d'écoute et le risque de prendre une vague dans le foc est minimisé. On retrouve là l'avantage du foc Yankee en navigation hauturière. - Emmagasineur :
Il est utile pour installer des voiles légères sur le bout-dehors. - Tangons :
Les tangons sont encombrants. Il est préférable d'installer des tangons rétractables, plus faciles à loger sur le pont. - Lazy-jack fixe ou escamotable ? :
Le lazy-jack fixe est gênant lorsque l'on hisse la voile avec les lattes qui se prennent dedans, d'où l'idée de concevoir un système escamotable. Avec le système escamotable il devient difficile de prendre des ris.
Pourquoi un enrouleur de la grand voile dans le mât ne ferait-il pas l'affaire ? - Les voiles :
Les voiles triangulaires prennent peu le vent en hauteur or c'est à environ dix mètres au dessus du niveau de l'eau que le vent est libéré du frottement avec la terre et la mer (Voir vent géostrophique).
Sur la goélette Cardabela on pourrait hisser une grand voile de misaine à livarde où un wishbone remplacerait la livarde. Un coulisseau spécial avait été fabriqué dès réception des mâts en 1979 pour cet usage. Pour éviter le vrillage l'extrémité du wishbone devait être relié à la tête du mât d'artimon.
Équipement des mâts
modifier- Haubans, galhaubans, étais :
Les câbles inox doivent être surveillés. On désoxyde avec des acides, on neutralise avec des bases (du savon), et on protège avec du suif. - Hale-bas et freins de bôme :
Frein de bôme ou retenue de bôme ? Le frein de bôme est un inconvénient lors d'un empannage et n'est pas à préconiser en course, en revanche il est bien utile avec un équipage inexpérimenté en croisière. Cela évite les coups de bôme sur la tête ou le corps. - Drisses et écoutes :
Il n'y a rien à dire sinon qu'il faut les vérifier régulièrement. Il n'y a rien de plus terrible qu'une voile qui s'affale toute seule sans pouvoir remplacer sa drisse en mer. Pour ce qui est des écoutes, il n'y a rien de grave on peut facilement les remplacer.
Antennes de communication (émission-réception)
modifierPour réaliser une installation correcte il faut vérifier que le retour d'onde est faible. On utilise un TOS mètre. (TOS : Taux d'onde stationnaire)[1]
- Vhf :
En VHF on peut utiliser une antenne quart d'onde verticale avec un plan de réflexion. La surface de la mer peut servir de réflecteur mais si la mer est mauvaise ça ne marche pas, il est préférable d'utiliser une antenne de conception radio-amateur[2] placée le plus haut possible. À défaut on peut placer une antenne de fabrication commerciale en tête de mât. - Antennes HF Radio amateur[2] :
Une antenne HF avait été installée sur Cardabela, à une époque où on suivait les bateau sur la bande des 20 mètres, à une fréquence de 14 Mhz. Le marocain et une partie de pataras équipé d'un isolateur servaient d'antenne dipôle. Pour adapter et équilibrer les pôles il avait été nécessaire de créer un transformateur, une boucle de 10 spires en câble coaxial placée en haut du mât d'artimon. Entre l'émetteur et le câble d'antenne qui montait en haut du mât j'avais placé le TOS-mètre et la boîte de couplage de fabrication personnelle avec une self à roulette et des condensateurs variables.
Ce système n'a jamais été entièrement optimisé, il a été abandonné avec l'arrivée de nouvelles technologies de communication dont la téléphonie par satellite. - Antennes et capteurs de radars : (de l'anglais radio detection and ranging)
La terre est ronde et les ondes de fréquence RADAR ne suivent pas la surface de la mer. Pour être efficace l'antenne RADAR doit être placée le plus haut possible compatible dans notre cas avec la navigation à voile.
Les réflecteurs sont moins lourds et moins encombrants que l'antenne RADAR. On essaie toujours de placer ce réflecteur au voisinage de la tête de mât.
Avec une antenne RADAR fixée à 9 mètres au dessus du niveau de la mer on ne peut guère voir au delà de 12 miles nautiques pour les plus grosses masses comme les cargos. Pour les petits navires dotés de toutes petites antennes, parfois même inclinées, on ne les voit ni de loin car la réflexion est trop faible, ni de près car les ondes passent par dessus.
Antennes de réception
modifier- Antenne de réception météo HF et Antenne de réception des avis urgents aux navigateurs :
La diffusion météo était autrefois largement assurée en clair, par radio télétype et fac-similé.
En 2018 l'émission météo est encore assurée par des stations allemandes[3][4]
Un récepteur HF NASA-MARINE et son antenne sont très utiles au large.
Repère | Indicatif de la station | Pays | Fréquence(KHz) | Shift(Hz) |
---|---|---|---|---|
A | DDK2 (Pinneberg) | Allemagne | 4583 | 425 |
B | DDH7 (Offenbach) | Allemagne | 7647 | 425 |
C | DDK9 (Pinneberg) | Allemagne | 10100.8 | 425 |
D | DDH47 (Offenbach) | Allemagne | 147.3 | 85 |
E | DDH9 (Offenbach) | Allemagne | 11039 | 425 |
F | DDH8 (Offenbach) | Allemagne | 14467.3 | 425 |
- Bulletin météorologique (prévisions à 2 jours) pour l’Océan Atlantique .
A, B, C : 0930, 2130. D, E, F : 0700, 1300, 1900.
- Bulletin météorologique (prévisions à 2 jours) pour les eaux européennes de l’Atlantique.
A, B, C : 0955, 2155. D, E, F : 0820, 1420, 2020.
3 - Bulletins pour la Mer Méditerranée. En anglais sur A, B, C. En allemand sur D, E, F.
- Bulletin météorologique (prévisions à 5 jours) pour la Mer Méditerranée.
A, B, C : 0415, 1610. D, E, F : 0535, 1120, 1735.
- Bulletin météorologique (prévisions à 2 jours) pour la Mer Méditerranée occidentale.
A, B, C : 1015, 2215. D, E, F : 0840, 1440, 2040.
- Bulletin météorologique (prévisions à 2 jours) pour la Mer Méditerranée orientale.
A, B, C : 1115, 2315. D, E, F : 0930, 1530, 2130.
- Bulletin météorologique (prévisions 24 h) pour la Mer Méditerranée.
A, B, C : 1550. D, E, F : 1610.
- Observations de stations météorologiques de la Mer Méditerranée.
D, E, F : 0730, 1030, 1330, 1630, 1930.
Références :
Électronique
modifierIl n'y a pas grand chose à dire sur ce matériel courant j'ai juste quelques remarques à faire sur certains appareils.
Les appareils traditionnels
modifier- Pilotes automatiques, Compas électronique, Girouette-anémomètre, Loch-speed-mètre :
C'est tout en un, ils communiquent entre-eux grâce à un réseau NMEA interne. Ils peuvent se connecter à un GPS et aux écrans externes et des commandes déportées.
Il faut se méfier du pilote automatique. Il est souvent source de problèmes par la perte vigilance. L'homme de quart ne doit à aucun moment quitter son poste d'observation. - Radar :
Très utile en cas de brume de brouillard et la nuit. Il se trouve que pour économiser l'énergie de la batterie certains navigateurs de l'été évitent d'allumer leurs feux ! - Sondeur :
Ces petits sondeurs permettent maintenant, non seulement d'évaluer la profondeur des fonds marins, ils permettent aussi de voir sur l'avant avec un angle de l'ordre de 30 degrés. Il ne faut tout de même pas trop en demander ... - Micro-ordinateur de navigation :
Ils sont remplacés par une tablette ou un téléphone portable. Lorsqu'il peuvent être équipés d'une carte SIM le système GPS est installé dans l'appareil, il peut alors enregistrer la route.
Il faut éviter d'acheter une tablette qui ne peut pas intégrer une carte SIM, mais cela peut changer ...
Les appareils connectés
modifier- Le téléphone portable :
Ce merveilleux petit appareil est souvent un concentré de capteurs et peut servir pour partager les communications de quelques appareil fonctionnant sous Wifi ou Bluetooth. Les capteurs sont de qualités suffisantes pour avoir une positon GPS, le cap compas, la vitesse de déplacement, le degré de gîte, la pression atmosphérique, les accélérations longitudinales et latérales, etc ... - Le Watching Man :
Il est indépendant du réseau Wifi du bord, il dispose de sa propre carte SIM.
Il est très utile pour un contrôle à distance : Position du bateau, niveau de batterie, température du moteur, eau dans la cale, repère une présence (mouvement), la position de la porte de descente. Certains appareils peuvent être équipés d'autres capteurs. En général ils ne permettent pas de commander une action à distance. - Le routeur de connexions 3G, 4G, 5G avec une carte SIM :
Il est très utile au voisinage des côtes et inutile au large !
À défaut on peut partager la connexion du smartphone ! - Alerte fumée et monoxyde de carbone : L'appareil fonctionne avec le Wi-Fi du bord.
Le capteur alerte localement par la voix et à distance sur le smartphone. il peut déclencher une caméra pour comprendre l'origine de l'alerte. - Confort à bord :
Le système fonctionne avec le Wi-Fi du bord.
Certains appareils permettent d'évaluer le degré de confort avec des capteurs de température, humidité, bruit, CO2. L'application envoie tous les renseignements au smartphone sur demande et donne l'alerte en cas de mauvais résultat en provenance de chaque capteur. - Commutateurs et interrupteurs :
Les systèmes fonctionnent avec le Wi-Fi du bord.
Sur le serteur 230 Volts ils permettent, par exemple, de mettre en marche l'appareil de chauffage[1].
En basse tension (12 / 24 V) il est possible de déclencher une pompe de cale[2].
Sécurité
modifier- Feux de navigation :
Le tableau des feux de navigation est décrit dans les pages de l'installation électrique de la goélette Cardabela. - Pompes de cale :
Le commutateur de niveau peut se bloquer, la pompe peut ne plus fonctionner. Il faut donc vérifier ce fonctionnement très régulièrement.
Préférer les pompes de cales à membranes. - Vhf + gps dédié :
Le GPS dédié permet de donner l'alerte avec la position exacte du bateau en cas de grave danger mettant la vie de l'équipage en danger.
Si la vie de l'équipage n'est pas en danger, appeler le CROSS. - Aération :
Il est indispensable même en hivernage. Vérifier régulièrement le niveau de CO2 et le niveau d'humidité. - Extincteurs : Le lobby des fabricants et exploitants des extincteurs veulent nous faire contrôler les extincteurs chaque année, tout comme le lobby des canots de survie il n'y a pas si longtemps. La durée de vie d'un extincteur à poudre est de 20 ans.
Pour contrôler soi-même un extincteur à poudre ABC il faut contrôler le niveau de pression affiché au manomètre, il doit être sur le vert. Renverser (retourner) l'extincteur et écouter la poudre circuler à l'intérieur, si on n'entend rien, la poudre peut s'être compactée. Vu le prix peu élevé des extincteurs à poudre neufs il est préférable de le changer.
L'état du bateau après avoir utilisé un extincteurs à poudre peut devenir un problème pour le nettoyage. Un extincteur à mousse (Eau et additif) pour les petits feux, c'est plus facile à nettoyer mais ils sont beaucoup plus chers.
Cuisine
modifier- Gaz butane :
On peut utiliser le gaz butane avec des température légèrement positives, il se gazéïfie à 2 degrés centigrades. Le gaz propane est interdit sur les bateaux de plaisance.
Il ne faut pas oublier de changer le tuyau d'alimentation souple. La date de péremption est obligatoirement indiquée sur le tuyau. On le change entre 5 et 10 ans, 8 ans en moyenne. - Brûleurs :
Ils doivent être munis de thermocouples qui coupent l'arrivée du gaz en cas d'extinction de la flamme.- Détecteurs de gaz butane dans les fonds :
Il faut déjà en trouver. Au radio club des constructeurs amateurs de bateaux on avait conçu un détecteur de gaz butane très efficace avec les allume-gaz d'autrefois en fil de platine. En présence de gaz butane le fil chauffe au rouge et sa résistance change. Ce phénomène est mis à profit pour déclencher un alarme. Il faut bien entourer la cellule de détection avec un grillage très fin, faute de quoi le détecteur se transforme en ... allume-gaz !
- Détecteurs de gaz butane dans les fonds :
- Four :
Le four à gaz est déconseillé sur un petit bateau ! - Microndes+grill et chaleur tournante pour les escales :
C'est mieux que le four à gaz. En navigation on utilise peu les fours ... - Réfrigérateur et congélateur :
Ce sont de gros consommateurs d'énergie, il faut compenser cette dépense d'énergie avec des panneaux solaires + éolienne et il sera encore certainement utile de mettre le moteur en marche de temps en temps pour regonfler (Rechager) les batteries. - Désalinisateur d'eau de mer :
Cela peut être utile pour les grandes croisières ou pour les longs séjours dans les mouillages isolés.