Kubernetes est un logiciel open-source sorti en 2015 pour orchestrer de plusieurs conteneurs avec des options de quotas, scalabilité horizontale, déploiement sans coupure de service et relance automatique en cas d'indisponibilité. Pour ces raisons, il est plus orienté pour la production que pour le développement[1], de plus il nécessite d'utiliser des images Docker déjà construites.

Installation modifier

Client modifier

La configuration peut être stockée dans des fichiers .yaml et modifiée par la commande kubectl[2], ou via l'interface graphique Dashboard[3]. De plus, il est nécessaire de lancer un cluster contenant les conteneurs via kubeadm[4].

Debian modifier

Sur Debian ou ses dérivés[5] :

 sudo apt-get install -y apt-transport-https ca-certificates curl gpg
 curl -fsSL https://pkgs.k8s.io/core:/stable:/v1.29/deb/Release.key | sudo gpg --dearmor -o /etc/apt/keyrings/kubernetes-apt-keyring.gpg
 echo 'deb [signed-by=/etc/apt/keyrings/kubernetes-apt-keyring.gpg] https://pkgs.k8s.io/core:/stable:/v1.29/deb/ /' | sudo tee /etc/apt/sources.list.d/kubernetes.list

 sudo apt-get update
 sudo apt-get install -y kubelet kubeadm kubectl
 sudo apt-mark hold kubelet kubeadm kubectl

Test :

kubectl --help

k9s modifier

Pour éviter de taper chaque commande, il existe une interface graphique gratuite nommée k9s, pouvant exploiter la conf de kubectl : https://k9scli.io/topics/install/

 pour voir uniquement les conteneurs en cours sur k9s, taper : /running

Types modifier

pod modifier

Un pod désigne un groupe de conteneur géré par Kubernetes[6].

replica set modifier

Un replica set désigne un ensemble de pods, dont le nombre maximum peut y être défini.

secret modifier

Liste de variables d'environnement chiffrées, généralement des mots de passe.

Ils sont chiffrés via "kubeseal", à partir d'un fichier YAML non versionné contenant les chaines encodées en base64.

Ce fichier contient plusieurs paramètres, par exemple le type. Il en existe huit, "opaque" étant celui par défaut[7].

La commande de chiffrement quant-à-elle permet de définir le scope des secrets[8] :

  • strict (par défaut) : le nom et le namespace ne peuvent pas changer sans rechiffrer.
  • namespace-wide : utilisable dans tout le namespace.
  • cluster-wide : utilisable dans tout le cluster.

Toutefois on peut aussi les mettre dans le .yaml. Ex : metadata:

 annotations:
   sealedsecrets.bitnami.com/cluster-wide: "true"

CronJob modifier

Lance un conteneur dédié à une tâche planifiée (cron), à chaque fois qu'elle tourne[9].

Ingress modifier

Accès à l'application (DNS).

PVC modifier

Persistent volume : stocke des données indépendamment du redémarrage des pods.

kubectl modifier

get modifier

Liste des éléments du serveur :

kubectl get -A all

logs modifier

Pour voir le log de la sortie standard d'un conteneur :

kubectl logs -f mon_conteneur

exec modifier

Pour rentrer dans un conteneur :

kubectl exec -it mon_conteneur -- /bin/bash

scale modifier

Pour augmenter le nombre de pods dans un replicatset. Par exemple si on peut passer le nombre de 2 à 3 sur "mysql"[10] :

kubectl scale --current-replicas=2 --replicas=3 deployment/mysql

Références modifier