Clés dichotomiques
Dans le monde de la biologie, l'identification des taxons (plantes, animaux, champignons, microbes...) est fréquemment aidée par l'utilisation d'une clé dichotomique, un outil (généralement écrit) construit à partir d'une série d'états hautement organisés en couplets.
Un « couplet » est constitué habituellement de deux descriptions qui représentent des choix exclusifs (souvent, c'est une combinaison particulière de caractéristiques qui détermine la différence). Les deux choix sont lus et comparés avec le spécimen à identifier. Avoir plusieurs individus d'une même espèce à observer est souvent d'une grande aide. Une fois que la décision est prise, la sélection vous dirige vers un autre couplet (soit le suivant dans l'ordre ou un autre plus loin dans la clé), et ce processus est répété jusqu'à ce qu'une conclusion (identification réussie) est atteinte. À ce point, une étape de vérification est importante : comparer le spécimen avec n'importe quels détails dans la description et/ou n'importe quelles formes disponibles. On considère également l'habitat et la localisation de la collection réalisée. Si la description semble satisfaisante, une identification correcte a été probablement accomplie. Si la description n'est pas satisfaisante dans une ou plusieurs particularités importantes, il faut revenir au couplet précédent et recommencer, en regardant de plus près chaque décision.
Risques d'erreur
modifierUne erreur très commune dans l'usage des clés dichotomiques est la supposition que l'identification correcte est inclue dans cette clé. Il est possible qu'un spécimen ne puisse pas être identifié avec une clé particulière, ou encore que la clé conduira l'utilisateur à une fin qui apparaîtra être la "réponse". Pour cette raison, en comparant le spécimen avec une description plus détaillée est d'une importance vitale — une clé dichotomique seule ne peut pas être utilisée pour identifier des spécimens, à moins que les spécimens soient connus par avance pour être inclus dans la clé.